A propos

Nous sommes entrés dans l’Anthropocène. Lendemain de soirée difficile d’un mode de développement économique qui a trop négligé la biosphère. L’Humanité est désormais la plus grande force géologique de la planète. L’énergie consommée dans le monde équivaut désormais à celle des volcans et avoisine celui de la tectonique des plaques qui façonne le monde depuis des milliards d’années.

Jamais avant nous, une espèce n’aura autant modifié les équilibres qui constituent notre planète. Agriculture intensive, dépendance aux énergies fossiles, surpêche, déforestation, sixième extinction, continent plastique et réchauffement climatique ne sont plus des mots d’un vocabulaire de Science Fiction. C’est la réalité de nos sociétés et la conséquences de nos modèles socio-économiques dominants. Ces mots symbolisent les limites d’un système qui creuse aujourd’hui les inégalités dans nos pays développés et échoue encore à fournir le confort, la sécurité et un niveau de vie suffisant dans de nombreux autres pays.

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Dans l’opinion publique, l’écologie évoque bien souvent l’idée qu’il faut sauver notre planète. Ne nous voilons pas la face. Notre planète nous survivra. En réalité c’est nous et notre société  qu’il faut désormais essayer de sauver. Dans le monde entier, scientifiques, entreprises et mouvements tentent d’alerter le monde du dépassement des limites planétaires pourtant essentielles à notre survie.

Que ce blog s’ajoute aux nombreux cris d’alarmes pour qu’enfin l’Humanité prenne conscience des bouleversements à venir et de l’ineptie de croire dans un système de croissance infinie dans un monde fini.

pbLes 9 limites planétaires. Revue Nature (2009) : en vert, la zone essentielle à notre survie, en rouge la zone où nous avons dépassé les limites de ce que la Terre peut nous offrir

Par ce blog, j’ai tenté de retranscrire les événements de la Cop21 qui se déroulait à Paris en Décembre 2015. Aujourd’hui, j’essaye de proposer un décryptage de l’actualité des enjeux environnementaux pour en finir avec la migraine de l’Anthropocène.

Jeune engagé et passionné de développement durable, je pense que les jeunes d’aujourd’hui sont les décideurs de demain. Et qu’en tant que tels, il est de notre devoir de nous emparer des enjeux cruciaux que représentent le changement climatique, les inégalités économiques et la préservation de notre environnement. Et n’oublions pas, quoi qu’il arrive, ce ne sera pas la fin du monde. Seulement la fin de « notre » monde. A nous d’en inventer un autre. Transformation des territoires et des entreprises, mobilisations citoyennes, éducation : les pistes d’action ne manquent pas. 

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Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire !

Bonne lecture.

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